Achat et Vidéo-gag

Seb m'avait contacté pour me vendre sa vieille aile de biplace, une Gin de 36 m².
Je le rejoins donc chez José pour la prendre.

Djeak est présent pour faire un essai de matériel conçu développé et mis en œuvre par Seb et Djeak.
Ils en sont à la phase de finalisation, mais j'ai promis le secret, avec ma caméra à la main ;-)
Donc pas d'images officielles des test, mais je peux dire que j'ai pris tous les risques, et même risqué ma vie....

Une petite vidéo de l'ingénieur en sous-chef en fin de session, visiblement fatigué:
ici:

Avec tout ça, pas de vol, mais ça viendra...

Samedi gris

La météo a prévu un samedi ensoleillé.
Bof, bof.
Un SMS, un coup de fil, et Djeak me dit qu'il y a du soleil à Villebougis.
OK, C'est parti.
Un peu de vent, je sors la Tomahawk et mon superbe casque acheté jeudi chez Lidl à 20 euros.
J'ai fixé la caméra sur le casque au lieu de la placer sur le châssis.

25 tentatives pour décoller, et avec l'aide  Djeak. Putain, elle me gonfle cette aile....
En fait, c'est moi qui n'arrive pas à la gonfler.
Avec tous ces essais ratés, les suspentes sont tombées sur la caméra et l'ont fait pivoter.
Résultat: un film de merde avec un gros plan de 30 minutes sur le casque et mes genoux...
Un petit vol local de 15 mn sans traces, car le GPS m'a fait le coup de la panne de batteries.

 Pas grave, ça fait toujours du bien de s'envoyer en l'air avec des copains....

Essai de video en vol

Premier essai de video en vol:
Je n'ai toujours pas de casque, il sera impossible de fixer la caméra sur ma tête.
Reste la solution de la fixer au châssis du Top 80.
Pas beaucoup de possibilité, je la pose en haut du cadre de protection. J'ai peur qu'elle ne soit un peut trop orientée vers le haut, mais je n'ai pas d'autres idées, c'est donc parti comme ça.
Et c'est parti pour un peu vol tranquille, je reste dans le secteur, je visite le coin pendant une demi-heure avant de me poser.
A noter que, exceptionnellement, j'ai décollé au premier essai et atterri proprement ;-)
J’éteins la caméra, et la range pour regarder le résultat à la maison.

Résultats de la première:
L'image est un peu haute, on voit bien le ciel, très bien.

 La caméra n'a pas fumé, mais la moquette a du agir un peu: les nuages ondulent au rythme du moteur, surement un problème de vibration pas amortie.

Enfin, le pire, je ne sais pas quoi faire de la vidéo: 30mn en continu, avec des nuages ondulants et un contraste minable.

Dernière étape pour plus tard: m'exercer au montage vidéo...

La trace GPS est ici.

La Koovan's est révisée

Après mon décollage raté et la constatation des dégâts, je décide de faire faire une révision par Dominique Parmentier, dont on m'a fait une bonne pub.
Huit jours après le dépôt à Barbizon, je la récupère à Chatelet en Brie.
Un gars sympa et honnête: je lui avais signalé neuf suspentes"suspectes" à mon gout, il a estimé que seules quatre étaient réellement abimée.

Au sol

Je n'ai plus la Koogan, mais il me reste la Tomawack pour voler, encore faut-il qu'il y ai un peu de vent.
Et ce samedi, il n'y a pas grand chose comme vent.
Je me prépare à partir pour le petit Fay (où il y a souvent un peu plus de vent qu'ailleurs) quand Seb répond à mon SMS et me dit qu'il vole avec Papy et Jean-Claude à Piffonds.
Pourquoi pas, je les rejoints sur ce terrain que je ne connais pas.
Les ailes sont déjà dépliées, je me dépêche.
Jean-Claude part, dirigé par Seb, puis Papy.

Seb me dirige, mais je n'y arrive pas.
Mon guide du jour me dit que je fais à peu près ce qu'il faut, le seul reproche visible est que je suis trop penché en avant, le torse n'est pas vertical.
Il pense qu'il y a un problème sur l'aile.
Je lui dis ne pas avoir fait de modifications, mais, après réflexion, j'ai changé des suspentes d'un coté et pas de l'autre. A creuser.
Je reste donc au sol, et les regarde partir, puis revenir tranquillement.
C'est sympa de voir des copains s'amuser, mais ça aurait été encore mieux de s'amuser avec eux.

Papy a un peu raté son atterrissage, mais pas de casse, tout va bien.

Et Seb s'amuse....

Jeudi noir

Un peu de temps libre, je file au terrain de Gisy les nobles.
Quelques essais, l'ail se lève mais ne prends pas correctement l'air, j'insiste, encore et encore.
Évidemment, quand je suis crevé, je fais des conneries.
A la nième tentative, je regarde l'aile descendre, sans bouger, et les suspentes viennent dire bonjour au moteur.
Résultat catastrophique: quelques suspentes à changer, le cerceau de protection abimé, et je ne sais pas si le joint spi du réducteur va tenir le coup.....
De retour à la maison, je regarde les suspentes, 8 ou 9 à changer, pas mal pour une première avec cette aile.
Mais, aïe, je n'ai pas le plan de suspentage, et pas possible de le trouver sur internet.
Et quand je réfléchis, je ne suis pas sur d'avoir balancer autant de bouts de ficelle dans l'hélice.
Il y en avait-il certaines déjà abimées?
Je penche pour une belle révision, et en attendant, je laisse la Koogan's au garage.

Réparation en cours.

Le joint spi du réducteur est arrivé par la poste ce matin.
Plus de 20 euros pour deux joints, c'est pas donné...
Mon garagiste préféré me change le joint, il ne me reste plus qu'à nettoyer, acheter de la pâte à joint, remonter l'ensemble et ça revolera.
J'ai déjà nettoyé l'intérieur du réducteur.

 Avant.

Après

La différence est assez visible....

Les copains en vol.

Avec un réducteur démonté ( ou presque ), je ne volerai pas avant quelques jours.
En plus, je suis tombé samedi dernier et j'ai toujours mal au pouce gauche, je ne suis pas sur d'être au top.
Deux bonnes raisons pour rester à la maison.
Mais je reçois un message pour un vol en fin d'après-midi sur Villebougis.
Je vais aller voir les copains mais je resterai au sol, ce sera l'occasion de prendre quelques photos.

Il y avait Eric, José, Jean-Claude, Seb, Djeak, Pierre, Papy et Guillaume avec son drone.
Je suis sur d'oublier un nom..... Ca reviendra.

Fuite au réducteur.

Quand j'ai démonté le pot d'échappement du top 80, j'ai remarqué (mais ce n'était pas très caché) une fuite à la sortie du réducteur. Ce matin, je vais voir ça de plus près.
Démontage de l'hélice, du bloc embrayage-réducteur, tout va bien.
Mais ça coince pour ouvrir le réducteur, je n'y arrive pas. j'ai dévissé tout ce qui est possible, mais pas moyen de l'ouvrir.

En désespoir de cause, je vais voir mon équipe de mécano de choc, mais ils me confirment que c'est le joint spi qui est mort, (ce qu'il me semblais mais ma vue est douteuse parfois) ils préfèrent attendre que j'ai le joint de remplacement avant d'ouvrir la bête

.
Bon, il ne reste plus qu'à commander sur internet, ce qui sera fait dans la soirée.
Je suis piéton en attendant....

Un pot tout neuf (ou presque)

Mon pot d’échappement présentait deux fissures de quelques centimètres.
Je me décide à  le faire réparer.
Pour faire, une seule solution: mon garage préféré.
Je démonte donc le pot et vais leur présenter.
Super, ils peuvent me faire ça immédiatement.
OK, c'est parti.

Je reviens avec un pot presque neuf, mais je me rends compte qu'il fait du bruit quand je le secoue. J'ai peur que ce soit une chicane que se promène à l'intérieur.
On verra plus tard, j'ai un autre problème, plus gênant: la sortie du réducteur a pissé de l'huile, ça a dégouliné partout, il y a visiblement un problème.
Je regarderai dans deux jours, il faut bosser en attendant.

Philippe

Cet après midi, j'ai rendez-vous avec Philippe sur le terrain de Gisy les nobles.
Ca fait des années que nous ne nous sommes pas vu, et ça fait plaisir de le revoir.
Je dois lui montrer les bases du paramoteur.
Comme il y a un peu de vent, je prends les deux ailes pour lui faire faire du gonflage.
Je ne suis pas prof, mais Philippe et sa femme s'amusent et ne sont pas si mauvais de ça....
Je les laisse, en leur montrant un décollage. Second essai, le vent est tombé un peu, mais ça passe quand même en face-voile.
Le vent est du sud, je pars donc vers Brannay.
Que la campagne est belle..

Sur le retour, je vois ce que je pense être la maison d'une copine (uniquement d'après sa position, je n'y suis jamais allé) je prends quelques photos,j'espère que c'est la bonne ;-)

Retour rapide, mais quand j'arrive à Gisy, la manche à air est inversée, l'opposé du décollage.
OK, j'atterris donc en direct.
Erreur, je ne sais pas si j'ai mal vu ou si elle a eu des ratés, mais j'ai le vent de dos. Je m'en rends compte au moment où je coupe le moteur.
Il est trop tard pour faire demi-tour.
Les derniers mètres sont très-trop rapides et atterrissage de merde, mais symétrique, je tombe face contre sol, sans que le châssis ne touche le sol. Ouf.
Le matériel n'a rien, par contre mon honneur en a pris un coup, je viens de me vautrer de belle manière juste devant le restaurant de l'aérodrome....
La trace de la balade est ici.

Vol du soir, un bon soir.

Un jeudi, une météo correcte, un peu de temps, c'est décidé je vais voler.
SMS à Djeac, à José, bon, ben.... je vais voler tout seul.
Direction Gisy les nobles, le vent semble léger, ça sera simple.
Je prends les deux ailes, mais je ne pense pas utiliser la Tomahack, il y a trop peu de vent.
De loin, je vois une aile qui part vers le nord, dommage je ne saurais pas qui c'est...
En arrivant sur le terrain, la camionnette de Djeac et une voiture sont devant moi.
Djeac est à la radio, il dirige un élève.
Pour ne pas le déranger, je lui fait un signe et le laisse bosser, je sais qu'il stresse plus que son élève.
Je déplie le matériel, le vent du nord est assez fort, je tente la Tomahack.
Pendant que l'élève atterrit (je ne sais même pas qui c'est), je décolle après deux essais en face voile.
Décollage moyen, je n'ai pas bien stabilisé l'aile avant de mettre les gaz , mais ça passe.
Deux nouveautés pendant ce vol: J'ai utilisé l'oreillette de ma radio (pas très utile puisqu'il n'y avait personne qui parlait) et des photos prises avec mon téléphone (pas pire qu'avec l'appareil photo) sans cordon de sécurité.

 

Un petit tour vers Serbonnes, retour cool, et quand j'arrive sur le terrain, je vois La voiture de l'élève et la camionnette de Djeac partir. Merde, je n'ai même pas pu discuter avec eux.

Tant pis pour eux ;-)

Le terrain est complètement libre, j'en profite pour tenter des passages à basse hauteur. Le premier est bon, bien régulier, à hauteur constante, le second moins régulier, la hauteur ne me semble pas maintenue, bof.
Je sais maintenant que quand ça merde, il ne faut pas insister, et je me pose avec un atterro parfait, à quelques mètres de la voiture, superbe.
La trace du vol est ici.

Sept en vol

Vendredi soir, Djeac propose un repas chez lui suivi d'un vol.
Je ne peux pas manger avec eux, mais voler, c'est possible.
Nous nous retrouvons chez José et il y a une vingtaine de personnes sur place, quelques voiles sont déjà étalées au sol et même prêtes à décoller, en gonflage.
Trop de monde pour reconnaitre et même saluer, je fait comme tous, je sors mon matériel.
Évidemment, c'est à ce moment que je me rends compte que j'ai oublié mon appareil photo.
Arrivé en dernier, je décolle en dernier, avec du mal, trois ou quatre essais, dos-voile, puis face voile.
Six ailes me précèdent, mais quatre d'entre elles sont loin, très loin...
Pas grave, je suis leur route, à mon rythme.
Après trois quart d'heure, je commence à ressentir le froid, et je commence ) galérer, à la vitesse moyenne de 20 km/h...
Demi-tour, la vitesse remonte à 60 km/h, ça va plus vite.
arrivée tranquille, et atterro à l'emplacement prévu ;-)
Après le rangement du matériel, une démo de l'utilisation d'un drone, des images superbes arrosées par un cidre offert par José.
La balade est tracée ici

Petit vol à Gisy les nobles

Il fait beau, pas de vent, et la soirée libre.
Un SMS à Djeac qui ne peux pas voler avec moi. Je pars donc pour le petit Fay.
Sur la route, je m’arrête à Pont sur Yonne (je ne téléphone pas en conduisant) et Djeac me voit, s’arrête et me dit qu'il a un cours à Gisy les Nobles.
Ok, j'y vais aussi, en lui promettant de ne pas le gêner  .
Premier essai foiré, je ne sais même pas pourquoi ni comment.
Le second est "chaotique" mais efficace, je décolle tranquillement.

Balade vers Serbonnes, mais personne chez Loulou, mais je pense savoir qu'il est occupé en prévision du week-end de géocaching qu'il nous prépare.
Retour sur le terrain, Djeac est avec Franck, son élève déjà breveté qui veux se perfectionner.
A l'atterro, je suis déstabilisé par les manches à air (celle des avions et celle des paramoteurs) qui sont complètement opposées. Je sens que je vais faire n'importe quoi et, après une petite remise de gaz, décide de remonter pour recommencer.
La seconde présentation est bien plus claire dans ma tête et je fais un superbe atterro, bien comme on m'a appris.
Je range le matériel et retourne voir Djeac et Franck, qui est en l'air.
J'ai remarqué qu'il a le même moteur que moi, et j'apprécie son silence.
Quelques exercices plus tard (touchers, passages basse hauteur....) il atterrit enfin.

Djeac prend son matériel et nous montre comment faire des oreilles, figure de style à connaitre, on ne sait jamais.

 Il en profite pour s'amuser un peu.....

Un bon vol dont la trace est ici.