dimanche 31 août 2014

Blois, le paradis de l'ULM

J'ai prévu de faire un tour ce week-end à Blois, où a lieu le salon de l'ULM français.
Mais Djeac me propose d'y aller avec lui le dimanche.
OK, c'est parti pour le dimanche. Départ de chez lui à 6h00, ce n'est pas mon habitude, mais on fera une exception.
Nous arrivons sur le terrain, où il est interdit de voler à plus de 100 mètre/sol ;-)
Rapidement, nous partons, un petit tour pour attendre Djeac, et nous allons vers Vendome, au nord.


La lumière est fantastique, nous trainons tranquillement, croisons des chevreuils, faisons du radada avec eux, nous amusons à faire des photos (Djeac est bien meilleur que moi à ce petit jeu)





Mais je commence à avoir froid, je tournicote pour que Djeac comprenne, et nous revenons tranquillement sur le terrain.
A l'arrivée, nous tombons sur Michel et sa femme, un élève de Djeac.
Ensuite, après un tour sur les stands, nous retrouvons Seb, accompagné de Bruno et la compagnie.

Mais il faut repartir, d’autant qu'il est interdit de repartir faire une balade en paramoteur, et que ça durera au moins jusqu'à 18 ou 19 heure.

Comme d'habitude la trace est ici

samedi 30 août 2014

Première nav ;-)

Djaek m'a demandé de venir faire un petit vol avec lui pour l'inauguration du terrain de sports de Brannay.
Il y est conseillé municipal, et c’est toujours bon de montrer le paramoteur en action devant du monde.
Il y a, parait-il, le préfet, des tas de conseillers et de maires du secteur, et des habitants du village.
Je passe sur le parking à coté de la salle des fêtes,  j'y croise deux élus de Champigny qui l'idée d'un terrain à Champigny n'est pas une chose idiote, ils ont même une idée du terrain possible. A creuser.
Décollage prévu dans un champ de terre juste à coté.
Quand j'arrive sur le terrain, les voiles sont déployées, mais ils hésitent à décoller, trop de vent et de turbulences. Ils, c'est Djeak, José et Jean-Luc (un ami de Djeak de l'est de la France qui est en charriot )
Pourtant, tout me semble OK, ma seule crainte est que le vent forcisse.
Le temps de sortir le matériel, le vent se calme un peu.
Nous décidons de tenter de décoller, et de voir en l'air si ça bouge de trop. Si tout va bien, on passe  devant le terrain de sport, et si tout va très bien, nous atterrissons sur place.
Le vent s'est tellement calmé que je dois m'y reprendre à plusieurs fois avant de décoller face-voile. José et Pierre (qui viens d'arriver) m'aident à replacer la voile et je décolle proprement.
Je fais quelques tours en attendant Djeak et Jean-Lus et nous partons en formation.

Début de la formation. De gauche à droite: moi, Jean-Luc et Djeac
Arrivée sur le terrain, je fais deux tours sur place et vois Djeak qui atterrit. Comme j'ai dis que je le suivais, je fais un tour de plus pour perdre de la hauteur et me pose tranquillement. Jean-Luc nous suis rapidement.

Djeac arrive
Djeac arrive

Les officiels sont béats d'admiration ;-)

Non, je ne marche pas sur les arbres ;-)
Admiration des officiels devant mon talent ;-)





Jean-Luc en chariot


De gauche à droite: moi, Pierre, Djeac et Jean-Luc



Jean-Luc, moi et Djeac

D'après ceux qui sont passé nous voir, le spectacle a été apprécié des participants, une petite séance photo et nous partons chercher les voitures.
C'est la première fois que j'atterris sur un autre terrain que le point de départ, c'est donc ma première navigation réelle. Courte, mais première ;-)
La trace ici

EDIT: Ajout des photos le 02/09/2014. Merci à l'auteur



dimanche 24 août 2014

Petit vol, juste du plaisir mais...

Une semaine que je suis revenu de vacances, et pas de temps-pêche-météo pour voler.
Ce matin, tout est OK:
La météo est correcte, pas trop de nuages, peu de vent. Je suis en forme, reposé, et c'est dimanche donc j'ai du temps disponible.
J'ai hésité entre aller courir ou voler, le plaisir au pris le dessus.
Je file donc à Vinneuf, mais l'herbe est trop haute, je sors la voile mais, sans vent, je n'arriverai pas à courir assez vite.
Je range la voile et pars vers le petit Fay.
Pendant que je m'installe, un autre pilote passe sur le terrain, il viens voir si son trois-axes est toujours sur place dans le hangar et restera jusqu'à mon décollage.
Un essai face-voile, pas assez de vent.
Demi-tour sans se décrocher, et c'est un dos-voile que qualité douteuse: la voile oscille un peu, je force sur les gaz et ça décolle quand même.
Le frein gauche me semble lourd. Je regarde un peu et découvre un nœud dans le frein, qui a fait une boucle dans les D. Je repasse la poignée "comme il faut" mais je suis obligé de forcer pour passe un point dur. Pas grave, du moins c'est ce que je pense sur le moment.
J'ai un autre problème: la poignée d'accélérateur.
Je l'ai mise à l'envers, la coupure moteur en bas. Impossible de couper avec le pouce, il me faut deux mains pour éteindre le moteur. C'est pas bon, en plus je ne m'en suis rendu compte qu'en l'air.
Je continue à voler mais un truc bizarre: quand je lâche la commande gauche, je dois monter la main très haut. Un coup d’œil,  un autre et... Aïe, une des poulie du frein a disparue.
Ben, c'est pas bon, ça.
Je suis sur qu'à la prévol,  tout était OK.
C'est donc pendant que j'ai remis la poignée que j'ai trop forcé et pété la poulie.
Je commence à me dire que mon attéro doit être parfait, ces petits détails cumulés ne me permettons pas d'erreur.
Je reviens sur le terrain, la manche à air est stable, un tour de piste correct, je coupe les gaz un peu haut (il me faut les deux mains) et atterrissage presque parfait, sauf que la voile me dépasse, un détail, mais trop de détails ne vont pas aujourd'hui.
En résumé, un vol correct mais des petites corrections à faire avant de repartir.
La trace est ici, comme d'habitude.

dimanche 17 août 2014

Inde, les paramotoristes

Je suis parti en vacances en Inde, mais pas question de ne pas penser paramoteur ;-)
Je suis accueilli pas Djeak à l'aéroport, comme prévu.
Avec lui, un paramotoriste basé à Madras (Chennais) Manikaman

Mais nous ne pouvons pas trainer avec lui, bien qu'il ai l'air très sympathique, le bus nous attend pour sept heures de route, et nous ne voulons pas arriver trop tard dans la nuit pour notre première nuit.
A Karaikal, nous rencontrons deux autres paramotoristes,  Kabirsan qui est basé à Salem et Sourech qui reste à Karaikal.
A cette occasion une autre rencontre, Hamid, commerçant et aussi heureux possesseur d'une Royal Enfield. Ce n'est pas un paramoteur, c'est juste une moto, mais pas n'importe quelle moto, c'est un mythe datant de 1956, qu'il me propose de piloter jusqu'au terrain de décollage.
Le pied!!!

Le terrain est à coté de la plage mais il y a trop de vent pour envisager sérieusement de décoller.
J'ai eu le plaisir de faire du gonflage quand même, mais la voile est petite, et le vent irrégulier, je n'ai pas été au top...




 Pendant ce temps, les préparations du moteur se font. Il ont un mécano impressionnant, qui est capable de régler le moteur à l'oreille, au nez ou au feeling, je ne sais pas, mais terriblement efficace.







 Djeak tentera même un gonflage avec le châssis sur le dos, mais renoncera à voler.

Nous passons à Salem, et avons le plaisir de revoir Kabirsan qui nous conduit jusqu'à un temple, un ensemble de temple, il y en aurait 1008, mais je n'ai pas compté.





  Il y a même un Babar géant (je plaisante, bien sur) et les signes du zodiaque au plafond.

De retour à Karaikal, je reprends la Royal Enfield pour une soirée (Encore merci Hamid)
Encore une photo pour le plaisir:
Ensuite, direction Pondicherry, où Djeak et Sourech obtiennent une audience auprès du Premier Ministre ou chief Minister de Pondichery, Monsieur Rangasamy.
Je lui ai même serré la main et dis quelques mots en anglais, en short et T-shirt, ça ne dois pas lui arriver souvent (A moi non plus, d'ailleurs ;-) )


Nous rencontrerons dans la foulée le responsable des jeux olympiques en Inde et le responsable de l'aviation en inde du sud.

D'autres photos plus tard, ce n'est pas moi qui les ai prises....

PS Désolé pour l'orthographe des prénoms indiens, c'est du phonétique.