Pas de vent, pas de vol...

Djeak nous invite à voler cet après midi chez José.
Impec, je suis en forme, j'ai retenu la leçon de la semaine précédente concernant ma nouvelle voile, c'est super.
Manque un peu de vent, mais j'ai la voile-qui-va-bien-pour-quand-il-n-y-a-pas-de-vent ;-)
Arrivé sur le terrain, Djeak essaie la voile, la trouve facile, un peu molle, mais c'est normal.
Je commence à vouloir décoller face voile, mais le vent baisse, et je dois attaquer le dos-voile.
Et je rate toutes mes tentatives.
Malgré les conseils de Jean-François et Joel qui viennent d'arriver, je merde lamentablement tous mes essais.
Jusqu’à ce que Joël remarque un truc bizarre: les suspentes inférieures restent accrochées au cercle tenant le filet, et empêchent l'aile de se lever correctement.
Jean-Francois confirme.
Après réflexion, le système d'attache de la voile aux cannes du châssis, qui raccourcit les suspentes de 10-12 cm serait à l'origine du problème.
Bon, il va falloir étudier ça....

Un essai bien rapide

Pas grand chose d'important à faire, il fait beau et pas trop froid.
Pourquoi ne pas tenter un petit vol en partant de Vinneuf?
Mais, en prenant le café à Champigny, un doute me prends: il n'y a pas de vent, rien, nada.
Pas grave, je verrai sur place.
Je charge le matériel, file sur la route et arrive à l'aéroport de Vinneuf.
Du vent, il y en a.
Je sors le matériel, et fais un prégonflage de l'aile.
Facile, trop facile.
Le premier gonflage commence bien, et l'aile se déploit. A ce moment, je me rends compte que le vent est vraiment fort, l'aile me tire tellement que je suis tiré sur 30 mètres.
Aïe.
Second essai, 20 mètres.
J'abandonne, pas envie de décoller en marche arrière.
Dégouté, je replie le matériel, et rentre chez moi.

Presque une nav, mais une conne-bonne séance.

Vendredi soir, un SMS de Djeak pour me proposer une nav de Villebougis vers Les Bordes et retour.
Je suis malade, je ne percute pas et lui dis  de c'est trop tôt, et que je suis malade
Samedi matin, toujours pas en forme, je lui demande par SMS si ça c'est bien passé. Sa réponse est rapide: c'est demain que le vol est prévu.....
Samedi soir, je suis en meilleure forme, mais j'appelle Djeak pour lui dire que je ne garanti pas ma présence, ça dépendra de ma forme. Par contre, un plus, le départ n'est plus fixé à 7h00 mais à 10h00, heure bien plus raisonnable pour moi.
 Dimanche matin, je suis en forme. J'appelle Djeak pour lui dire que de serai de la balade.
Les conditions météo ne sont pourtant pas idéales: un vent d'ouest qui nous ralentira pour le retour, surtout à cette heure.
J'arrive chez José, lieu du rendez-vous, presque à l'heure, mais avant Djeak ;-)
Je sors mon nouveau moteur, prépare un peu d'essence pour remplir le réservoir (une nav, c'est le plein au départ )
Problème au décollage: j'ai mal gonflé la voile, quelques suspentes sont emmêlées.
Seb se lance pour tester la voile (Il connait déjà le moteur) Il le la rend en me disant qu'elle est impeccable.
Super.

Ensuite, le moteur, une fois chaud cale par moment. Au début, j'ai pensé que c'était de ma faute, mais, non, ça a calé alors que je regardais le pressoir coupe-circuit et que rien ne pouvait le toucher.
Bon, on va laisser un peu de gaz en permanence, et ça ira...
Décollage potable, et prise en main à la fois du châssis et de la voile. Ca, c'est la théorie. En réalité, je n'ai pas réalisé que la voile pouvait avoir un comportement différent de la précédente.
Pour tourner, j'appuie sur le frein pour avoir la même résistance que la Tomahawk II.
Je persiste pendant quelques minutes, en notant qu'elle ne réagit pas aussi vivement, mais je m'y fait.
Jusqu'à la grosse connerie: A basse hauteur, un virage "costaud", une montée des gaz, et une petite rafale. La voile devient "floue" je perds le contrôle, me retrouve à l'horizontale devant la voile, et tente de rattraper la grosse erreur.
Au sol, ça s'agite Seb et Jean-François me font signer de lever les bras, et de couper le moteur
Bizarre, j'ai repris le contrôle de l'aile, mais je respecte les anciens J'obéis, lève les bras, attends un peu, et comme Seb me fait encore signe de couper les gaz, j’atterris tranquillement
Je leur ai fait peur, tout simplement.
Sur le coup, je ne me suis pas rendu compte, mais j'ai été en danger et uniquement de ma faute. 
Jean-François m'explique avec gentillesse (mais comment fait-il?) que, depuis le début du vol, je demande à mon aile trop de choses, que j'agis comme une brute, et que de petits gestes pour demander un virage sont bien plus intelligents que de grands mouvements.
Plus tard, Djeak, qui était en vol, m'a dit avoir à la fois eu peur pour moi et avoir un peu été rassuré par l'expression de mon visage qui ne montrai pas la panique à laquelle on pouvait s'attendre  dans de telles conditions. (Normal, je ne me suis pas encore rendu compte du danger réel...)
Un peu perturbé, surtout parce que je me rends compte de ma connerie, j'ai du mal à repartir.
Seb, avec gentillesse, m'assiste et me conseille pour mon décollage. Pendant ce temps, les autres (Djeak et Eric) partent pour une ballade vers le vent, pour un retour plus facile.
Seb m'aide, et quand je fini par décoller, je fais gaffe à garder en tête les conseils de Jean-François, et J'attends Seb, qui décolle, fait un peu de radada pour une démonstration devant un jeune que connait José et nous partons enfin vers l'ouest.
Jonction avec les premiers, demi-tour et retour sur le terrain où Jean-François me félicite pour ma nouvelle manière de piloter ;-)
Une remarque de Jean-François à ne pas oublier: lors de la montée, ne pas hésiter à relâcher les gaz si une turbulence arrive.
En résumé:
Pas de nav (m'en fous)
une prise en main de la voile de con.
un ralenti moteur à surveiller.
Et pour finir une image du vol:

Évidemment, comme j'ai passé mon temps à tourner en rond, ce n'est pas très joli....

Essai raté, mais content quand même...

Ce soir, je décide, un peu tard, je tester mon nouveau matériel:
L'aile que je viens d'acheter et le Miniplane avec son top80
L'aile n'est pas encore immatriculée, mais je craque quand même.
Direction Vinneuf, et son aéroport, idéal quand il n'y a pas de vent.
Parce que le vent n'est pas présent, loin de là.
Il parait que l'air est pollué à cause des voitures et du manque de vent. Ici, pas de voiture, mais pas de vent non plus....
J'arrive en début de soirée sur le terrain, c'était la première fois que je démontais le Miniplane, et c'est ici que je le remonte pour la première fois.
Je prends mon temps et réussis parfaitement le montage.
Ensuite l'essence.
Gros dilemme: Sandrine me dit qu'elle mettait du mélange à 2.5%, le manuel indique 1.8%
Je coupe en deux et mets du 2.0%
Quelques essais de gonflage sans moteur, c'est bon, la voile est OK.
Deux essais avec moteur, le premier merdique, le second juste foiré parce que je n'ai pas assez rapidement suivi ce que l'aile voulait faire, je n'ai pas crabé à gauche quand il fallait, et j'ai raté alors que c'était bien parti.
La nuit tombe, je préfère ranger le matériel avant de faire ça dans le noir.
Résultat: pas de vol, mais le sentiment que j'ai bien bossé ce soir.

Un nouveau chassis...

Après ma nouvelle voile, je craque pour un nouveau chassis.
Après, j’arrête....
C'est un miniplane avec un moteur top 80.
Sandrine me l'a vendu pour 40 heures, il a l'air propre.
Seul problème, l'extrémité d'une pale de l'hélice en bois est abimée, mais elle m'assure que c'est comme ça depuis qu'elle le possède et qu'il n'y a jamais eu de problème.
J'étais allé le voir mercredi soir, et nous avions convenu d'un essai dimanche.
Rendez-vous est donné à Vinneuf, où Djeak, Seb et Eric (?) doivent nous rejoindre en vol en partant de Villebougis.
Un peu d'attente, et Seb arrive seul. Il essaie l'appareil, le trouve impeccable.
C'est OK, je prends.
Seb repart, mais après quelques minutes, revient accompagné de Djeak et d'Eric.
Ils ont mis une heure pour faire le trajet, et n'ont pas le temps de trainer, la nuit ne va les attendre et risque de les rattrapper.
Cool d'être venu pour m'aider à me décider, merci.
Reste à acheter (encore...) une boule pour la voiture et un porte vélo car le miniplane ne rentre pas monté dans la voiture, et le montage a l'air compliqué, je vais limiter ces manipulations au maximum.
Sandrine et Didier m'amènent le miniplane chez moi, je ne pose dans le garage et rentre à la maison boire un coup pour fêter cet achat ;-)

Une nouvelle voile. C'est fait

C'est fait, j'ai acheté l'aile de Joel.
Il reste la paperasse à faire, et ça ne va pas être rapide, mais c'est bon, je devrai pouvoir décoller sans vent ;-)
C'est une vieille voile modèle Koovan'S, de jolies couleurs et des petits dessins sympa.
29m², c'est un peu grand pour moi, mais je n'ai plus qu'à grossir un peu...

Gonflage pas gonflant.

Djeac nous donne rendez-vous à Villebougis pour une séance de paramoteur.
C'est dimanche, il fait beau, j'y vais.
En fait, nous nous retrouvons à la ferme de José, mais le vent est un peu trop fort pour voler sereinement.
Donc séance de gonflage.
Jean-François me parle à ce moment d'une aile qu'il a dans le coffre, achetée par Pierre, revendue à Joel, qu'il souhaite vendre à prix sympa.
Quitte à gonfler, autant tester cette aile.
Le vent est fort, n'importe quelle aile montera facilement. Mais je fais confiance à Jean-François, et décide d'acheter cette aile.
Pour 500 euros, je ne risque pas grand chose, et l'historique de l'aile me laisse penser que je pourrais m'en servir quelques années.
Reste juste à faire un chèque (je n'ai évidemment pas mon chéquier sur moi) et ce sera OK...