samedi 26 juillet 2014

Matinée réparation

Après ma dernière sortie et l'atterrissage foiré, l'appareil a besoin d'une révision.
L'accélérateur était abimé. Après une inspection, il n'y a que le support du velcro qui est déchiré.
Il me suffit de le raccourcir, de remettre ça en place, et c'est bon.
Ca reste du "pas terrible" mais ça devrait tenir.
Je penserai à racheter du velcro pour le refaire à neuf à l'occasion.
L'hélice me stresse beaucoup plus: un peu de vernis est parti, du coté déjà abimé. Nettoyage au WD40, pas de fêlure, je constate qu'elle n'est pas en très bon état quand même. Démontage, essai d'équilibrage avec les moyens du bord (c'est à dire que dalle)  J'en profite pour regarder la bougie, d'un beau marron clair, et pour passer le moteur au WD40.
Je remonte l'ensemble, et fais quelques essais de démarrage et d'arrêt pour voir où s’arrête l'hélice.
Pas de vibration, l'hélice n'a pas de position préférentielle pour s'immobiliser, tout semble bon.
Il ne me reste plus qu'à tester ça en vol...


jeudi 24 juillet 2014

Beau décollage, mauvais atterrissage

Le jeudi a été chaud, je décide de partir voler au Petit Fay. Il ya eu des averses dans la journée, il y a encore des nuages, mais ça semble bon.
Arrivé sur le terrain, pourtant en hauteur, pas de vent. Rien de rien.
Je décide de m'entrainer et de tenter un décollage avec la Tomawack, il y a une pente qui va m'aider à courir.
Installation, vérification, concentration, c'est parti.
Je cours, encore et encore, la voile monte mais ne me porte pas, j’accélère en mettant un petit coup de gaz, et ça monte doucement.
Premier essai qui est le bon, sans vent et avec la Tomawack!!! Je suis content et fier de moi.
Demi-tour, je vais voir si Laurent est chez lui à Brannay.




Sur le trajet, un gros moment de flottement: je suis secoué comme une salade, puis je me prends un vent instable qui me balade comme il veut.
Je ne traine pas, je contourne Brannay et rentre à la base.

A ce moment, le GPS m'informe que les batteries sont à changer....
Sur le retour, je vois de beaux nuages devant moi, et de belles colonnes de pluie qui en descendent.
Je n'aime pas ça.





J'économise le GPS, arrive au terrain, descends un peu et commence à me faire balader.
Pas de petites secousses désagréables, mais de grand transferts de 20 ou 30 mètres dans n'importe quel sens.
J'hésite à remettre les gaz, mais pour quoi faire? Je suis bien placé, à la bonne hauteur, dans l'axe que je me suis fixé, recommencer ne servira à rien, partir pour un autre terrain? Pas de vrai raisons, et compliqué à gérer pour récupérer le matériel, et le bonhomme.
Je continue à descendre.
A 30 mètres du sol, je regarde la manche à air du terrain, j'ai la berlue? Elle est vivante, elle bouge dans tous les sens, aussi bien latéralement que verticalement. Aïe.
A 20 mètres du sol, gros coup de vent qui me pousse sur le coté droit, proche des hangars.
A 10 mètres du sol, la voile décide de passer la première et avance avant moi.
A 5 mètres du sol, l'inertie me pousse à rattraper l'aile, mais, au lieu d'aller en avant, ça me pousse vers le bas...
Juste le temps de penser " C'est pas bon, ça" que je me retrouve par terre, j'ai fini à quatre pattes, avec un bref passage sur le coté droit.
Mal au genou et au coude droits, l'appareil a visiblement touché le sol, il y a de la terre sur le coté du grillage.
Je suis encore au sol quand il se met à pleuvoir.
Je n'ai donc pas trop le temps de constater les dégâts, je range en vitesse l'aile et le moteur.
Après réflexion, j'ai quand même bien fait de continuer et d'atterrir: je serai resté en l'air, oui, mais pour quoi faire? La pluie et le vent empiraient, pas sur de trouver un autre terrain avec de bonnes conditions. Remettre les gaz au dernier moment, avec le vent irrégulier m'aurait probablement faire atterrir encore plus "sèchement".
En gros, le plus simple aurait été de ne pas décoller. Mais, pour ma défense, je n'aurai pas imaginé qu'il y ai la moindre chance d'avoir un tel changement de météo en une heure.
La trace du vol est ici

mercredi 23 juillet 2014

Un nouveau terrain..... Ou presque.

J'avais repéré un petit bout de terrain entre Champigny et Chaumont, au lieu-dit des moulins.
Ce matin, un patient me dit être de la famille du propriétaire, et que je peut y aller.
Le terrain n'est pas bien grand, mais en hauteur, avec trois cotés dégagés, c'est jouable.
Ce soir, les conditions météos sont bonnes, pas de vent à la maison en fin de soirée (à 19h00, un gros nuage produisait du vent et des thermiques pas vraiment stables)
Je n'ai que 3.5 litres d'essence, je ne volerai pas longtemps, de toutes façons, il est tard, le soleil se couche.
Je m'installe sur le terrain, mais il n'y a vraiment pas de vent, même en hauteur...
Je sors la Koogan, et prépare un dos voile.
L'aile se lève parfaitement, je stabilise, mets les gaz, et.... Rien.
La voile ne porte rien, je ne monte pas.
Arrêt moteur de sécurité, je ne comprends pas ce qu'il se passe.
Je vérifie tout, RAS, tout est correct.
Bon, on recommence une fois,  je lève un seul coté de l'aile, encore un arrêt.
J'ai la flemme de repartir au fond du pré.
Je franchis donc la route pour me placer sur le terrain descendant, fraichement moissonné.
Un essai, deux essais. Des spectateurs me regardent, en voiture et à pied.
Le troisième essai (sur ce terrain ) est le bon.
Décollage, un petit tour pour saluer les spectateurs, et je pars pour faire le tour de Champigny.
Au retour, un petit bonjour au client qui m'a autorisé à profiter du terrain, et j'atterris à coté de ce terrain, là où j'ai décollé.
En résumé, un terrain potentiel  s'il y a du vent. Il semble correct sauf que l'herbe est un peu haute et épaisse.
La trace du vol est ici

vendredi 18 juillet 2014

Un petit vol de soirée

Le vendredi soir arrive.
Je n'ai pas volé cette semaine, j'avais trop de choses à faire, c'est mon seul créneau possible parce que je pars demain pour le rassemblement du RSA à Vichy.
En début de soirée, Pierre m'appelle pour voler. Je ne peux qu'en fin de soirée, ça lui va.
C'est parti pour Fouchères, le chemin du bout du monde (c'est son vrai nom)
Pierre est déjà en place, José est là avec une de ces petites fille, elle s'appelle Lou.
Mais il est venu sans moteur, il est fatigué et préfère ne pas voler.
Je commence à préparer le matériel quand Pierre décolle.
Je fini d'installer le matériel quand il atterrit....
Il y a trop de vent et de turbulences, ce n'est pas agréable pour lui.
Face-voile, dos-voile, je dois essayer dans tous les sens....
Je décolle enfin, aidé par José et Pierre, le vent est vraiment instable.
Petite balade en local, et je rentre au terrain.
Pas de photos, j'ai oublié l'appareil mais la trace est ici.

samedi 12 juillet 2014

Devant mon père. C'est aussi une première !

Mon père est chez moi pour quelques jours et Djeak nous propose une sortie à Villebougis.
Ca fait maintenant une semaine qu'il pleut et le grand air me manque.
Je propose donc à mon père de m'accompagner. C'est OK.

C'est parti, un passage chez Djeak, puis direction Le terrain, qui appartient à José.
Petit chemin de terre bien mouillé, les voitures passent. Ouf.
Un barbelé pas trop haut, et le terrain nous attend. Une petite herbe, une petite pente, et un petit vent régulier.
Nous nous préparons, il y a Pierre, Eric, Arnaud, Djeak et moi.
Pierre décolle en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. Je dois faire aussi bien que lui devant les copains et mon père ;-)
Le temps de l'installation du matériel, le vent tourne, ce qui nous arrange un peu, il provenait d'un petit bosquet, il vient maintenant de la plaine.

Je décolle en trois temps. Le premier pour déplacer la voile, le second pour me rendre compte que la Tomawack est toujours lourde à lever, le troisième pour décoller.
A noter que j'ai décollé de quelques mètres, redescendu pour courir à nouveau et m'élever enfin.

Je tournicote pour attendre les copains et prendre quelques photos.
Raté, j'ai bien vérifié les piles du GPS mais pas celles de l'APN.
Je compte son mon père pour des photos prises du sol.





Voila une partie de ses photos, j'en mets un paquet parce que je n'ai pas souvent l'occasion d'avoir des photos pendant la préparation et le décollage ;-)

Après quelques tours sur place, on dégage contre le vent, mais je commence à avoir froid aux mains.
Je fini par faire demi-tour à cause du froid.
Un atterrissage impeccable, bien qu'un peu court, je suis passé très près des blés, j'ai du lever les jambes. Je me fais toujours surprendre par la faible finesse d'un paramoteur, et quand il y a du vent, c'est pire encore...
Mon père, qui discutait avec Jean-François (venu en touriste) ne m'a même pas vu en finale, et a juste eu le temps de me voir atterrir.

Les autres reviennent peu à peu, nous partons sans trop trainer après avoir salué José qui est passé par son champ pour nous voir, Pascale nous attend et je sais par expérience que les discutions peuvent trainer, trainer....

Comme d'habitude, la trace du vol est ici.

jeudi 3 juillet 2014

Un bonjour au parc de l'Orval

Si j'ai volé cette semaine à Tros, c'était en prévision d'un vol prévu pour dire bonjour à Pascale et à ses élèves qui font aujourd'hui une sortie au parc de l'Orval.
La météo est OK, pas de vent prévu, un beau soleil, c'est parfait.
J'arrive donc sur le spot et commence à me poser LA question: D’où vient le vent?
Ben, de l'est.
Non, il vient maintenant du sud.
Argh, ça vient encore de changer, il est orienté à l'ouest.
Le tout en moins de trois minutes....
Et, entre temps, il n'y a pas un souffle d'air...
Et je me lance. Encore et encore.
Je suis l'orientation vent, mais elle change plus vite que je ne m'adapte.
Je tente ensuite une autre technique: J'attends qu'il n'y ai pas de vent.
A la nième tentative, je décolle enfin. J'ai du mettre une demi-heure pour le décollage.
Je prends doucement le sens de l'air en me dirigeant vers le parc.


Ça turbule un peu, je ne ferai pas de radada. De toutes façons, je ne sais pas faire ;-)
Je passe donc à la verticale du parc, repasse, réponds aux bonjours des enfants et de Pascale, repasse encore et repars vers d'autres horizons...
Pascale a eu la bonne idée de me prendre en photos:



Un passage à Tros, où je vois Gilles dans son jardin, je fais deux tours, repars vers Brannay, survol du cimetierre de Lixy, perdu au milieu des champs, passe au dessus de chez Djeak où sa femme sors pour me saluer, et décide de repartir vers le parc de l'Orval.


Je passe donc à la verticale de mon spot de départ, et là, surprise, une voiture en face de la mienne!
J'ai pourtant l'autorisation de décoller à cet endroit. C'est quoi ça?
Je décide d'atterrir pour voir qui m'attend. Pas grave pour le parc.
Pendant l'approche, je reconnais Djeak et sa fille. Ouf.
Je fais mon approche, décide d'atterrir dans le même sens que le décollage, fait une boucle et atterris vent dans le dos!!!
Djeak me faisait pourtant des signes pour m'indiquer le sens du vent, mais je n'ai rien compris.
Ma course finale est donc très longue, mais propre, posé, pas cassé.
Je termine donc le vol par une boisson fraiche chez Djeak ;-)
Le tracé du vol ici.


mercredi 2 juillet 2014

Lever de soleil à 21h30....

Depuis le temsp que j'en avais envie, je l'ai fait:
Me faire un lever de soleil en soirée ;-)
La technique est simple: décoller en fin de soirée, voir le soleil se coucher, reprendre de l'altitude pour le voir se lever.
Simple.... Mais il faut être sur place au bon moment, décoller rapidement, rester à basse altitude pour voir le soleil se coucher, puis accélérer face à l'ouest pour avoir ce spectacle devant les yeux.

Et je commence mal: Je parts de chez moi en retard,  et quand j'arrive sur le terrain de Tros, il n'y a pas de vent, comme il y a deux jours.

Je sors donc la Koovan S, chauffe le moteur. (Au passage, j'oublie de faire la prévol) et me lance pour du dos-voile.
Premier essai, le coté gauche de l'aile se lève, pas l'autre.
Je recommence en modifiant la direction de la course, l'aile se lève, presque complètement, l'extrémité droite reste chiffonnée, ça me chiffonne, je ralenti, et l'aile descend majestueusement.
Troisième essai, pareil.... Toujours ce coté qui reste chiffonné.
Pour le quatrième essai, je fait attention à bien étaler le coté droit de la voile, et ça marche, enfin ça court, et ça décolle....

Mais à quelques mètres du sol, un truc bizarre, je n'avance pas comme prévu. Je suis lent, et je dérive.
En fait, il y a du vent, mais seulement en hauteur, il n'y avait rien au sol, à sept mètres (la hauteur de la voile) il y en a un peu, et en montant encore un peu, le vent est assez important pour me faire dériver sensiblement.

Peu importe, je suis là pour le soleil, et il est présent ;-)


Le coucher de soleil est superbe, un petit nuage rend la vue agréable, et le lever de soleil arrive avec le bruit du Top 80 que je mets plein gaz.

Génial, un moment magique, le soleil se lève pour moi.
Comme je ne suis pas égoïste je prends quelques photos, mais elle ne sont pas terrible, et il manque le petit plus du moment.




Je reste en local, je ne sais pas comment gérer l'obscurité qui doit arriver bientôt et je ne souhaite pas tenter d’atterrissage nocturne.

J'atterris rapidement le soleil est très bas, je range rapidement le matériel, n'ayant pas prévu de lampe de poche...

La trace de la mini-balade est ici