vendredi 24 avril 2015

Archéologie aérienne, un début ?

Une chaude journée de printemps, peu de vent, l'idéal pour voler en paramoteur.
Je pars donc pour Vinneuf, avec les deux ailes, on ne sais jamais, s'il y avait un peu de vent....
Nada, que dalle, pas de vent. A peine un petit souffle venant de l'est.
Je sors donc la Koovan's, pas la peine de m'emmerder avec la Tomawack pour rien.
Un décollage parfait en dos voile, une petite course, et c'est parti pour un moment de bonheur.
 Je pars sur Vinneuf, Champigny et Chaumont.
Vinneuf et Courlon sur Yonne
Le paysage est magnifique, des touches de blé vert, de jaune grâce au colza, de terre nue, un peu de bleu des cours d'eau......

L'Yonne

Pendant le vol, je remarque des traces géométriques dans les champs. Un patient m'a expliqué qu'il s'agit probablement de traces de vestiges préhistoriques (je ne me rappelle plus de l'époque exacte)

Trois traces rectilignes dans le champ

Cercles sur mon aéroport

En résumé, un plaisir de tous les instants, pendant près d'une heure.
Pour le fun, quelques images en vidéo, le déco et l'atterrissage sont jolis.

La trace de la ballade est ici.








mardi 21 avril 2015

Après le travail, un moment de détente.

Huit jours sans voler, ça commence à faire.
J'ai passé la journée à regarder les prévisions de la soirée, le vent baisse à partir de 19h00, et c'est justement l'heure où je fini de travailler....
Un échange de SMS avec Djeak, qui pense qu'il y aura trop de vent.
Je tente d'y aller quand même.
Direction Gisy les nobles, il ne devrait pas y avoir grand monde.
En arrivant, il y a un petit peu d'air qui vient du nord, mais pas énorme.
Optimiste, je sors la Tomawack, et tente de décoller.
C'est très juste en vent, Djeak s'est planté.
Presque un quart d'heure pour y parvenir....
Enfin, je pars, en dos voile, après une course longue, très longue.
En l'air, un truc semble bizare pendant la montée, mais je ne sais pas quoi.
Fort de ma précédente connerie (voir le post du 6 avril 2015 ), je regarde les suspentes. rien, tout est bon.
Bon, je suis assez monté pour être en sécurité relative, je tourne à droite pour éviter la piste des avions. Enfin je veux, mais ça bloque. Il y a un nœud dans la commande, au niveau de la poulie.

Bon, il n'y a qu'à défaire le nœud. Facile et rapide, mais très con de ma part d'avoir raté ça au décollage.
Je monte encore un peu, mais ça commence à secouer de plus en plus.
Un peu trop à mon gout.
Et je me rends compte que je n'avance pas, un coup d’œil au GPS, je suis à 6 km/h.
Merde, Djeak avait raison, il y a du vent!


Il est temps de renoncer, je ne passerai pas voir la maison de Mireille ce soir...
Demi-tour, retour rapide, je monte à  près de 70 km/h et atterris tranquillement, il n'y a pas de vent au sol..

A la maison, je regarde en détail les traces GPS: A la hauteur maximale atteinte pendant ce vol (227m, soit une hauteur par rapport au terrain de 157mètres) ma vitesse est descendue à 2.52 km/h!!!
La trace est ici pour voir ça en détail.



jeudi 9 avril 2015

Quatres copains et un ciel bleu

Un rendez-vous comme je les aime: On va voler vers Fouchères, décollage prévu sur le terrain du bout du monde.
Quand j'arrive sur le terrain, Papy, José et Seb sont déjà installés.
Je fait de même et constate qu'il manque une seule chose: un peu de vent.
Bon, pas le choix, je sors la Koovan's, je n'ai que trop peu de chance de décoller avec la Tomawack.
Seb décolle, suivi de José.
Je m'élance, et décolle du premier coup. Content.
Papy met un peu plus de temps et nous rejoint en l'air.
José voulait voir des bricoles sur Brannay, nous y allons tranquillement.
C'est quand même super agréable de voler avec les copains. On se suis, se tourne autour, se salue...
Je n'ai pas ma caméra, je l'ai prétée à Djeak qui en avait besoin pour son travail, dommage.
Je prends donc quelques photos avec mon téléphone pour le plaisir.
Retour après une petite heure de vol, c'est la durée que je m'était fixé pour être tranquille au niveau essence.
Seb est vraiment partout





Petit château vers Brannay
 Un dernier détour par Senoble et Renault:


Seb atterrit, je le rejoins, Papy est trop long et va dans les colzas, José fait de même.
Djeak arrive en voiture avec la famille, juste pour nous dire bonjour.
Ca papote un peu, nous finissons chez José pour un petit verre et retour maison avec le plaisir en bonus.
La trace est ici.

lundi 6 avril 2015

Le vol le plus court, et le plus dangereux

Un week-end de trois jours, mais un jour de pluie et un jour et demi de vent, ça ne laisse pas trop de marge pour aller voler.
Il me reste donc le lundi de Pâques, en fin d'après-midi.
Et encore... Le vent est instable, il a été trop fort et trop faible, irrégulier, nul, bref très variable.

J'arrive sur mon terrain favori, mon aéroport particulier de Vinneuf.
Le temps d'installer le matériel, je note deux choses pas terrible:
- Le vent est très irrégulier.
- Le moteur cale au ralenti.
Ca commence pas très bien, et ça continue: Pas moyen de décoller.
Le vent est très instable, varie de 90° en quelques secondes, et je n'ai pris que la Tomawack, qui aime un minimum de vent.
Après quelques (trop nombreuses) tentatives, je réussis à me casser la figure en reculant et crabant à gauche, je tombe au sol proprement, sans que le moteur ne touche le sol. Ouf. Sauf que j'ai abimé ma montre. Rien de grave, mais ça m'enerve.

Un essai en dos-voile, ça part bien, sauf que le vent à changé, il tourne ma voile face à l'est.
 Mon moniteur m'avait dit de toujours suivre la voile, c'est ce que je fait.
Je décolle, lâche les suspentes pour m'assoir (comme d'habitude) et quand je les reprends, la voile repart à droite, très fort, vraiment trop fort.
Il y a un problème.
Dès que je touche les freins, juste le poids de la main, ça file à droite.
Je regarde l'aile et .... merde.... Un nœud. Un gros noeud.
Une des suspentes du frein droit est passé au milieu des autres, elle tire sur les trois quarts des suspentes droites.
Un grand moment de solitude.
Je ne me sent pas très bien avec cette aile lourde, qui ne demande qu'à partir à droite. J'ai vraiment l'impression que je suis à la limite du décrochage de ce coté avec le simple poids de ma main
Réflexion rapide: si je tourne à droite, ça passe, mais je ne sais pas jusqu'à quand ça tiendra.
Si je veux tourner à gauche, je casse l'aile et je risque le décrochage.
Pas bon, je suis mal.

De toutes façons, il faut que je me pose, pas la peine d'attendre.
Heureusement, mon aéroport est assez grand, j'ai de la marge pour choisir le point d'atterrissage.
Je choisi le coté opposé à la voiture, pas la peine de chercher les problèmes, ils sont déjà là.
Longue finale pour la sécurité (?), pas très rectiligne et mais attero propre, mieux que je n'espérais.
Je m'en sors bien.
La trace du vol le plus court est ici.
Deux minutes trente de vol et de trouille, moins d'un kilomètre parcouru, pourtant je n'ai jamais été aussi peu fier pendant l'ensemble d'un vol.

Pour me remettre de ce vol raté, je décide de repartir, après avoir remis à la bonne place la suspente baladeuse.
Encore quelques essais, ce n'est vraiment pas ma journée, et je décolle enfin, bien comme il faut.
Super. Ben non. après quelques minutes, je m'emmerde.


Pas la peine de forcer le destin, je décide de me poser. Si je n'ai pas de plaisir, ce n'est pas malin de continuer alors que sais que je suis énervé, et que c'est dans ces moments que je risque le plus de merder.
Attero impeccable, je me permets même de tirer la voile vers la voiture alors qu'elle est encore en l'air.
La trace est ici