SAV

Ca fait quelques temps que je m’énerve à ne pas décoller sans vent.
Pas de vent pas de vol, comme je l'écrivais dans une article il y a peu de temps.
Je ne trouve pas que se soit logique, d'être bloqué comme ça.
Et ça veux dire que je ne volerai pas quand il fera grand beau temps?
Il faut faire quelque chose.
Après de vaines recherches sur internet, je craque et tente l'approche directe: un petit mail au siège d'ITV, le fabricant de la voile.
ET la, surprise: 22 minutes après mon mail, une réponse du directeur de la boite, Heniu Dyduch qui m'indique la procédure, avec, surtout le réglage des trims:

"Sans vent il faut détrimer la voile de 3 cm, à peu près. Bien tirer les avants et les accompagner durant toute la montée de la voile. Dès que la voile est au dessus de la tête, gaz à fond, un peu de frein, et hop le tour est joué."

Merci ITV, j'admire la rapidité de la réponse alors qu'ils auraient pu oublier mon message au fond de leur boite mail.
Un truc comme ça, ça me donne envie de revenir vers cette société quand je serai grand je changerai d'aile.

Encore merci.

Hier, j'ai fait un petit vol au Fay.
Parce que c'est le minimum, j'ai envoyé un SMS au propriétaire du terrain pour le remercier.
Moins d'une heure après, j'ai eu le plaisir d'avoir un coup de fil de sa part. Malheureusement, j'étais au travail et je n'ai pas pu discuter comme je l'aurais souhaiter avec ce messieur qui a l'air si gentil.
Bon, ça m'étonnerait qu'il passe lire ce blog, mais je le remercie encore ici pour sa gentillesse.

Troisième vol

Par hasard, j'ai vu la fille du propriétaire du terrain ULM du petit Fay, un hameau de Nailly.
Elle a gentillement demandé à son père l'autorisation pour moi d'y décoller.
Il a accepté rapidement, et m'a même fait passer son numéro de portable.
Il n'y a pas de vent à Champigny, malgré les prévisions météos du jour.
Djeack ne vole pas, trop de vent prévu, et des bricoles à faire sur son appareil à Gisy.

Le petit Fay est en hauteur, il y aura plus de vent qu'à Gisy, j'y vais donc tout seul.
A l'arrivée, je suis content, une belle brise m’attend, le lever de voile va être facile.
Je prends le temps de m’imprégner du lieu en faisant mon mélange, commence à prévoir une balade de 45 minutes ou une heure, et restant dans le secteur car je ne connais pas les villages du coin.
J'ai préparé mon GPS, mais je n'ai pas l'intention de m'en servir réellement,  c'est juste pour conserver la trace de ma balade.
Comme prévu, décollage super facile, je monte comme une flèche.
Mais, mais.... Je monte OK, mais ça serai bien d'avancer aussi.
Ca ne veut pas. vraiment pas. Je monte encore, et pour vérifier que ce n'est pas une erreur d'appréciation de ma part, je tourne pour me mettre dos au vent. Ça file très vite, c'est bien le vent qui m’empêchait d'avancer.
Je retourne vers le terrain, qui est bien loin maintenant, je préfère rester haut pour avoir un terrain vachable sous la main, mais commence à m'inquiéter un peu. Si le vent forci encore, je vais finir en marche arrière, et mon super-héros de moniteur ne m'a pas appris ce type d'atterrissage. Va falloir que je lui en parle....
Arrivé en vue "proche du terrain" je décide de descendre pour éviter ce vent qui me semble-t-il augmente (ou ma patience qui diminue, je ne sais pas)
Belle connerie de ma part.
Ou même belles conneries au pluriel:
- J'ai baissé les gaz trop vite, sans percuter que le vent allait diminuer ma finesse-sol, donc trop loin du terrain.
- J'ai laissé longtemps les gaz au ralenti, par temps un peu humide, c'est presque l'idéal pour tester le givrage moteur. (Mais ça, on y pense après, et ça tombe bien, je n'ai pas eu droit à ce bonus)
- je suis tellement descendu que j'ai eu droit aux rabatants de la colline et j'ai du remettre du gaz pour m'en sortir.
Après tout ça, atterrissage presque parfait sur le terrain prévu.
Je coupe le GPS et me dis que ça va être sympa à revoir sous forme de traces sur l'ordinateur.
D’ailleurs, voila une copie d'écran en attendant la trace si j'arrive à la publier ici un jour:

 Les chiffres-clés de la balade ceux écrits en tout petit):
Durée: 12mn 36s
Distance: 5.93 km
Vitesses
Mini 3.5 km/h
Moyenne 28.2 km/h
Maxi 90.5 km/h
Comme quoi ça peut aller vite, un paramoteur ;-)

Pas de vent, pas de vol

Les copains vont voler à Villebougis, je les accompagne, mais reste comme une fosse (septique) quand à ma possibilité de décoller. Il n'y a pas de vent.
J'ai quand même essayé pendant près de deux heures, en vain.
Les premiers essais ont été ratés parce que la voile montait à gauche et pas à droite.
Pour les suivants, j'ai suivi les conseils de Pierre qui me recommandait de faire lever la voile avec un grand a-coup mais la voile débutait une frontale en arrivant à sa place (En haut, bien sur)
Bon, il va falloir que je me renseigne un peu sur la bonne technique, sinon, je vais souvent rester comme un con au sol.
Cet après midi, le moteur à eu des ratés, parfois le ralenti était irrégulier, parfois l'accélération n'était pas franche. Je n'ai pas compris ce qu'il avait, peut-être qu'il m'en voulait de rester au sol?

Second solo, plus chaud.... Ou plus froid, c'est suivant....

Je n'arrive pas à décoller sans vent, aussi je suis ravi que le vent s'établisse ce dimanche.
Djeack ne peux pas voler, aussi je décide de partir à l'aérodrome de Gisy les Nobles.
Je squatte la partie "école" pour ne pas géner les autres usagers.
Trois essais me seront nécessaires pour décoller, pourtant il y a du vent.
En vol, je n'avance pas, il y a vraiment du vent.
Je décide d'aller devant chez Loulou et Carine, à Serbonnes.
Ben, c'est pas gagné vu ma vitesse-sol.
De toutes façons, je ne suis pas pressé, et j'y arrive enfin.
Trois 360 devant sa maison, et je repars, il n'y a personne.
Le retour, aidé du vent est bien plus rapide, un peu trop puisque je suis déporté à Pont-sur Yonne.
Je commence à avoir froid, même à me les geler pour être clair.
Je commence à avoir une crampe à la mais gauche, pas bon tout ça
J'arrive enfin vers les installations, et coupe le moteur.
ERREUR!!
J'ai mal estimé le vent qui me vais descendre à la verticale au lieu de dessiner la superbe trajectoire que j'avais dans la tête.
Je descend donc très vite et très près des hangars.
Trop près, puisque je me fais allumer par des rabattants ou je ne sais quoi en arrivant au sol.
Je pose les pieds, et me fais remonter de 5 ou 6 mètres.
Et, je n'y comprends rien à ces turbulences, à ce moment j'avance au lieu de faire une verticale.
Le second poser est meilleur, car je ne rebondis "que" de 3 mètres.
Enfin, le vrai poser, avec une aile qui veux me trainer contre le hangar.
C'est limite, mais c'est bon, posé pas cassé.
Ouf.
Je garde le moteur sur le dos, prends la voie en main et me rends au parking.
Où je tombe sur... Carine, en voiture avec Laurent et leur fille.
Ils ont vu un paramoteur en rentrant chez eux, Laurent dis à Carine que je commence à en faire, décident de regarder celui-ci atterrir (sans penser que ça pouvait être moi)
Petit papotage, mais je suis tellement frigorifié que j'ai du mal à parler et ils m'invitent à passer chez eux pour prendre un café et me réchauffer.
Je que j'accepte avec plaisir et qui me permet de commencer la soirée en bonne compagnie.
Au total, j'ai du passer pas loin de trois quart d'heures à décoller, 50 minutes à voler et une heure à bavarder ;-)

Premier vol solo

Juste pour le souvenir, ce petit vol à Villebougis, en compagnie de quelques paramatoristes du secteur (Djeack, Jean-François, Pierre et les autres)
Un vol rapide de 15 minutes, j'ai atterri pour m'entrainer au déco, mais le vent est tombé et je n'ai pas réussi à redécoller.
C'était quand même mon premier vol breveté !!!