dimanche 6 mai 2018

Un avion sur la piste

Il fait beau ce matin, mais le vent risque d'augmenter dans la journée. Je pars donc pour une grande balade.


 Pour le déco, je vais à Vinneuf, le vent est du nord-est, l'herbe est en générale agréable pour courir.
Décollage dos-voile, même si j'aurais pu le faire en face-voile avec le vent qui souffle déjà.
Direction Courlon, puis Sergines et je continue vers des villages que je ne connais pas alors que c'est superbe. A Barrault, je décide de rentrer vers la Chapelle sur Oreuse puis Gisy les Nobles.
Quand j'arrive vers Gisy, ça fait une heure que je vole et j'ai envie de me dégourdir les pattes et de boire un verre d'eau.
Dernier virage, et finale. A ce moment, un avion blanc qui était immobile sur le taxiway avance et se mets sur la piste avion.
Je continue à descendre dans l'axe, mais cet andouille ne bouge pas.
Pourtant j'étais bien visible dans le ciel.
Comme il a l'air décidé à camper sur place, je décide de ne pas me poser. Il y a en effet un autre avion sur le taxiway, et le temps le premier dégage, que je me pose, que je dégage le matériel de la piste, le second avion n'est pas près de partir... Et je me méfie, il est capable de se mettre sur la piste pendant la fin de ma finale. On ne sait jamais.
Je change de trajectoire pour dégager les axes de piste alors que je suis à 50 mètres de hauteur.
Je pars à gauche, c'est évidemment à ce moment que l'avion blanc commence son décollage.
Je déteste être en basse hauteur dans le périmètre d'un aérodrome. C'est pour cela que je suis parti à gauche, en allant à droite, j'étais contre le vent, et donc très long à dégager le terrain.
Pour rentrer à Vinneuf, ça doit faire la même distance, ce n'est pas grave.
En résumé, soit l'avion blanc ne m'a pas vu, et il n'est pas doué, soit il m'a coupé l'atterro volontairement et c'est un con dangereux.

Atterro merdique un poil trop court, je suis à 5 mètres du terrain, dans les blés...
Un SMS m'attend: Djeak m'annonce qu'un responsable de l'aérodrome "à déploré" mon passage. Une envie d'aller les voir pour parler de leur manière de voir la sécurité me prend. Je range le matériel et préfère appeler Djeak pour lui en parler plutôt que m'énerver à Gisy.

C'est quand même une belle balade de 1h20.

La trace est ici.

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